Aujourd’hui nous sommes le 5 Octobre 2015. Aujourd’hui c’est la journée internationale contre le harcèlement scolaire. C’est le #FrenchBlueShirtDay
Aujourd’hui le gouvernement français commence tous juste à ouvrir les yeux sur le harcèlement scolaire. Ce harcèlement scolaire pousse des tas d’enfants / de jeunes de tout âge au suicide.

Crise sociale et morale, problemes au travail, en entreprise

Pourquoi est ce que je vous parle de ça ? 
Et bien j’ai été victime de harcèlement scolaire durant mon année de 3eme. Cela fais 5 ans à peu près que tout a commencé. Je ne suis jamais rentrée dans les détails avec la police, ma famille, mes amis, mon copains actuelle avec qui je suis depuis presque 2 ans. Je penses qu’en se jour il est tant que j’exprime ce qui m’est arrivé, et que cela serve de témoignage. J’entends tous les jours des enfants, des jeunes être méchants à souhait avec des personnes. Pourquoi ? Car ils ne sont pas forcément à leurs goût physiquement (trop gros(se), trop maigre, un visage qui ne leur convient pas), un style vestimentaire que ces personnes n’admettent pas. Ou tous simplement pour quoi ? Par effet de mode. Tel personne critiquera tel personne pour peut être l’une des raisons ci-dessus et des imbéciles (oui car ces personnes ne représentent rien d’autres à mes yeux) suivent le mouvement en proclamant des méchancetés.
Voici mon histoire:
Amie avec des filles. L’une depuis que je suis en CE2, l’une depuis la 6eme, 2 autres depuis la 5ème.
Ces personnes étaient sois disant mes amies. Je n’étais pas aimer. Pourquoi ? On m’a critiqué tous le collège à cause de mes dents trop avancées, du faite que je sois trop maigre, du faite que je n’avais pas les dernières choses à la mode comme tous le monde, du faite que je m’habillais mal. Je suis quelqu’un qui a toujours été sensible, qui aimait le contacte humain. J’avais un meilleur ami aussi depuis la 6eme. Avec qui je m’entendais très bien. Venu la 4eme j’ai présente cet ami à mon groupe de copines. Tous le monde s’entendait, pour moi c’était top. Arrivée au début de la troisième, ce groupe d’amis m’a tourné le dos à cause d’une fille qu’elles connaissaient qui ne m’aimait pas. Qu’une personne ne m’aime pas ? Pas de problème jusqu’ici. Néanmoins concernant cette fille : je trouves que c’est minable et moins que rien de monter des personnes contre une autre. De faire un espace de chantage en argumentant que je suis une fille moche, que ça craint de traîner avec moi, que je suis une fille a histoire… J’en passes. J’ai tous fais depuis 5 ans pour enfouir tous ça derrière moi.
Ce groupe de fille s’est mis à me tourner le dos. À monter des personnes contre moi. Des personnes à qui je tenais, à qui je n’arriverai jamais à pardonner totalement  » cet erreur  » selon eux de m’avoir tourner le dos, d’avoir succomber à cet effet de meute.
Histoire d’en rajouter une couche elles ont raconter les plus grosses crasses à mon meilleur ami sur moi. Mon meilleur ami qui a l’épique représentait presque tous pour moi, ma force, mon acolyte, mon double, mon frère. On avait une si bonne relation. Il savait qu’il faisait une connerie. Une si grosse connerie qu’il venait parfois me voir. Mais dès que ces dames l’apprenaient elles lui faisaient du chantage. A choisir entre elles et moi. 2 ans après il m’expliqua qu’il était influençable et qu’il avait fait une connerie de gosse. On avait repris contacte pendant quelques temps. Mais il y a toujours eu une faille. Cette partie de moi qui le haïssait.
Parce que oui, je n’avais plus mon groupe d’amis, je n’avais plus mes amis qui me tournaient le dos, et plus mon meilleur ami.
J’étais dans un collège où nous étions obligé de sortir des bâtiments pendant les récréations et les temps de repas. Oui mais pour aller avec qui ? Et bien personne. Pour plus le retrouver seule dans la cour, je me planquais aux toilettes du début de la récréation en sortant en courant de la salle de classe jusqu’à ce que le cours d’après la recréation commence. J’arrivais toujours en retard, les profs s’indignaient de toujours le voir en retard. Mais si ils savaient. Si ils avaient su ouvrir les yeux. Su écouter.
Si ils avaient su voir et entendre ils auraient compris les appels à l’aide notamment ma professeur de physique. Ou tous les autres professeurs quand je me faisais insulter en pleins cours, ou quand je me recevais des projectiles d’enfants complètement puériles.
Je ne voulais plus aller en cours, j’étais faible, triste, un semblant déprimé, et je chopais tous les virus. Ça m’arrangeait plutôt bien d’être sans arrêt malade. Je n’avais plus à aller en cours. Je n’avais plus à partir le matin en retard pour ne pas croiser des groupes qui m’attendaient a l’autre bout du chemin pour se pointer devant moi, me menacer, m’insulter.
Tous ça parce que je n’avais pas les critères qu’ils leurs conviennent.
Un jour ou j’étais avec seule à la maison, ma mère devaient être entrain de faire des courses, un de ses amis que j’avais en amis sur Facebook l’a appelée. Il l’informait que j’étais victime de piratage. A l’époque pas de smart phone donc hormis être connecté sur Facebook je n’aurai rien pu voir.  Personne ne m’a prévenus par message pour me dire que j’étais victime de piratage pensez-vous.
En lisant toutes les choses écrites sur mon mur en tant que statut, a des personnes j’ai compris que c’est quelqu’un que je connaissais qui m’avait pirate. Cette personne usurpait mon identité. Ma mère essaya de comprendre pourquoi, qui , me faisait ça. C’est à ce moment là qu’elle fut informée de tous ce qui m’arrivait. J’ai réussi à cracher le morceau. À dire que l’on m’embêtait, que je n’avais plus personne.
Ma mère m’emmena au commissariat pour porter plainte. Les policiers me demandaient ce qu’ils s’étaient passer, si je soupçonnait des personnes. Les informations donnés. L’affaire commençât. Les personnes soupçonnées ont été convoquées, interrogées. L’affaire du point de vu judiciaire n’a pas donné suite en tous cas à nos oreilles.
Ma mère essaya à mainte reprises de contacter mon directeur de collège afin de parler de ce harcèlement et de cette usurpation. Il refusa et évita ma mère à tous pris. Elle contacta alors une assistante sociale. Cette assistance sociale nous permis enfin de rencontrer le directeur. Directeur qui voulu d’abord me parler seul à seul. Histoire de vouloir m’intimider, et que cette histoire ne fasses pas de bruit dans la presse médiatique. Étant déjà au plus bas, si mal à l’aise, je pris la décision de redoubler en changeant de collège. En effet toutes ces histoires ne m’ont pas aidés à suivre mes études correctement. Et ce directeur qui me fis le chantage suivant  » si tu restes dans notre établissement je te laissés passer en seconde, sinon tu redoubles  » je pris la décision de redoubler pour les 2 raisons suivantes :
1- pour moi, car ce fut une année peu scolaire pour moi, j’avais loupé pleins de données.
2- Ne plus me trouver dans le même établissement que ces filles, ainsi que toutes ces personnes qui ton contribues à me rendre l’année invivable tel que j’avais projeté d’en finir. C’était une situation trop dur. C’était 2 mois avant le brevet. Je ne voulais, ne pouvait plus mentalement retourner en cours. Le proviseur m’envoya pendant 3 semaines en stage. Ensuite je révisa mon brevet. Pour lui je ne l’aurai pas vu l’année que j’avais passe. Dommage victoire pour moi, défaite pour lui; je l’ai eu !
Aujourd’hui j’ai pris la force malgré les larmes qui coulent à flot pour écrire ce témoignage.
Maman je sait que tu liras forcément ces lignes. Maman il ne faut pas t’en vouloir pour quoi que se soit. J’ai appris à mes dépends que dans ce genre de situation, même si on ne sait pas mentir ce qui est mon cas et bien on arrive à cacher tous ce qui se passe. Je ne montrais rien aux yeux de personnes. J’ai toujours voulu montrer que j’étais forte. Encore aujourd’hui où je repenses souvent à tous cela. Maman ne t’en veut pas. Maman tu m’as sauvée. 
Pour la première fois je livres entièrement ce qu’il s’est passer.
Au jour d’aujourd’hui j’ai commencé des études de droit. Je veux une juste juste. Je veux que les couples soient puni. Que les innocents soient innocentés comme il le faut. Je veux que le justice française comprenne qu’il est important de prendre ses affaires aux sérieux autant qu’un meurtre. Le harcèlement scolaire c’est pousser d’une certaine façon au suicide. Qu’il est important de faire de la prévention. Et des le plus jeune âge. Les méchancetés entre gamins commencent des tous petits. Il est important de faire comprendre l’impact des actes et des paroles. Il faut que cela soit réellement réprimandé. De tel faits ne peuvent restés impuni par la loi. Aussi bien l’état français, que la loi des autres pays du monde. Le harcèlement ne s’arrête pas aux frontières.
Toi qui a lu mon histoire, qui continu de lire ce que je racontes, je te demandes de réfléchir à tes paroles, aux conséquences qu’elles peuvent avoir. Imagine tes paroles sortir de la bouche de d’autres personnes, imagine l’effet inverse ? Pleins de personnes qui s’acharne contre toi ? Que ressentirais tu ?
Cette épreuve à fait de moi quelqu’un de forte. Quelqu’un qui marche vite dans la rue d’un pas assuré pour être sur de ne pas avoir de critiques. Fermer la mâchoire et serrez les dents en permanence pour avoir l’air froide et forte, et que l’on ne s’attaque plus à moi.
N’hésitez pas à faire des démarches au près de votre établissement, de votre région, au près d’associations pour faire intervenir des personnes sur ce sujet si important de nos jours.
Mon mot aux victimes :
Vous n’avez pas à avoir honte de vous, vous faire des reproches alors que vous n’avez rien fait de mal si ce n’est être vous même. Si tu es victime ou a  été victime de harcèlement scolaire, ou cyber-harcèlement, il faut que tu en parles, il ne faut pas se taire. Il faut le crier haut et fort et ne pas avoir honte. On a pas à se sentir honteux pour le crime des autres.

 

Réfléchissez. État français, gouvernements du monde punissez les Harceleurs, ne prenez pas cela à la rigolade. Il faut que justice soit rendu. Le rôle de la justice est de rendre ce qui est Juste n’est ce pas ? Il est temps de réagir mesdames et messieurs. Qui que vous soyez, il faut réagir si vous voyez ou si vous entendez quelque chose. Membres du gouvernement quand allez-vous réagir ?
Si vous aussi vous êtes contre le harcèlement, n’hésitez pas à publier sur les réseaux sociaux avec le hashtag #FrenchBlueShirtDay pour la journée internationale contre le harcèlement scolaire ! N’hésitez pas à partager mon témoignage.
Veuillez m’excuser pour les éventuelles fautes d’orthographe que j’ai du faire encore plus que d’habitude sous le coup de l’émotion et des souvenirs qui refont surface. Aujourd’hui j’ai livré une partie de ma vie en cet article. Un évènement qui m’a construite au jour d’aujourd’hui.
Vous voulez en savoir plus ?
Tous cela ne suffit pas. Tous mon collège (2 différents par conséquent), tous mon lycée personne n’est jamais venu nous faire de la prévention. Et ce, pas uniquement dans ce domaine ci. Il faut que cela devienne obligatoire !!

A lire : 
Marion 13 ans pour toujours – de Nora Fraisse
Guide contre le harcèlement scolaire – de Nora Fraisse

 

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